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Marie, 33 ans

Marie, les mains dans la terre

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Plaisirs du potager! Pour Marie, née en ville mais qui vit désormais à la campagne, le potager est un bonheur; celui d’amener sur la table les légumes frais et les patates pour toute la famille. Jardiner, elle l’apprend au quotidien avec la nature pour maîtresse. Car des fois ça pousse, des fois pas. C’est comme ça… Comprendre, ruser avec les éléments, admettre ses échevcs… Le potager est une école d’humilité, ce qui n’empêche pas de savourer chaque carotte croquante, chaque courgette et jusqu’aux gros cornichons transformés cette année en conserves.


 

Jardiner, c’est aussi partager: des trucs, des recettes -comme cela se fait également entre les membres du GASAP- voire des semis. S’il y a une forme d’émulation entre les jardiniers -à celui qui produira les plus gros légumes ou à celui qui réussira le mieux ses tomates- il ya surtout de l’entraide et de l’échange. En somme, c’est en revenir à un fondement de l’humanité: mes tomates contre tes patates, mes salsifis contre ton céleri…

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Les patates non, les carottes oui ! -
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Pas de problème, que des solutions ! -
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Pas d’autarcie alimentaire

Le jardinage n’a pas pour seule fonction de nourrir les humains. Il peut avoir un rôle social permettant l’insertion sociale ou la création de liens solidaires, un rôle pédagogique, ou encore un rôle de loisir. Mais pour certains, le potager est un outil à vocation autarcique. Portée par une certaine forme de “retour à la nature” voire de survivalisme, cette ambition n’est certainement pas celle de Marie et de ses proches. D’ailleurs, elle n’hésite pas à compléter sa production par des achats auprès des maraîchers locaux, comme Emile et Camille, dont les serres sont à deux pas. Et elle ne fait pas l’impasse sur les produits de consommation courante.

Au potager, le maître-mot c’est di-ver-si-té. “D’année en année, j’ajoute de nouvelles choses” confie Marie. D’abord parce que c’est gai, ensuite parce que la nature aime les mélanges. Les plantes peuvent s’aider mutuellement; et en cas de coup dur, la mauvaise production de l’une est compensée par la meilleure récolte d’une autre…

 

Pas de vision “politique” dans le choix de Marie: elle cultive la terre parce que c’est agréable, parce que c’est convivial et parce que ça fait partie du projet de vie qu’elle et son compagnon ont entrepris de réaliser. Et puis tout simplement parce qu’une soupe aux potimarrons et aux fanes de carottes, c’est juste une tuerie...

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