top of page

Michaël, 44 ans

Michaël, le chef chez lui

“Chef chez soi”, c’est juste pour la cuisine. Pour le reste, laissons Michaël et sa compagne se débrouiller. Mais l’homme est un pro de la cuisine, qu’il enseigne d’ailleurs. C’est aussi un hôte aux petits soins, qui adore cuisiner “les bons produits” pour ses proches.

Comme lui, ils sont nombreux à s’essayer aux fourneaux, pour le fun ou avec beaucoup de sérieux. Une activité qui demande du temps, mais qui pour beaucoup constitue ne respiration dans une vie trop souvent trépidante.

"Ceci est mon pain"

La cuisine, c'est la nouvelle messe du dimanche! On s'y prépare en écoutant le dernière émission culinaire à la radio et puis on s'y consacre. De préférence dans le recueillement. Ensuite on communie, autour de la même table...

Michaël, comme beaucoup d'autres, est entré en religion en suivant les grands prêtres. A l'origine, ils n'étaient connus que des initiés, ceux dont la bible est un gros volume rouge distribuant mérites et indulgences sous forme de macarons et de petits bibendums.  Mais depuis quelques années, ceux-ci s'affichent en télévision, dans des spectacles où la compétition tient le haut du pavé. C'est que cuisiner est tendance, de plus en plus hype, de moins en moins convivial...

​

​

On mange d'abord avec les yeux -
00:00 / 00:00
"J'entends chanter la viande dans la poële, je touche le produit... C'est une vraie communion!"

Heureusement, Michaël et beaucoup d'autres amateurs restent d'abord des amoureux du goût, des bonnes choses et des découvertes. Et tant pis si on se plante parfois... Il faut de l'audace, ingrédient de toutes les créations.

Le terroir, lui, est toujours fournisseur de plaisirs et d'influences. C'est face au produit que Michaël se détermine. Pas le contraire. Chez lui, pas de tomate en hiver, pas de chicon en plein mois d'août!

Nouvel essor

Si la surmédiatisation de la cuisine a des effets pervers, elle engendre toutefois un regain d'intérêt pour les formations. Les écoles hôtelières ont désormais le vent en poupe, y compris les formations en alternance pour adultes en voie de reconversion. Désormais, la cuisine n'est plus une zone de relégation. Certains font même des étincelles!

bottom of page