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Gisèle, 42 ans

Gisèle dépend de la solidarité 


 

Gisèle vit en Belgique depuis plusieurs années. Manger, pour elle, c’est un défi quotidien. Elle l’avoue, c’est parce qu’elle reçoit parfois de la nourriture qu’elle s’en sort. Sinon, c’est la dèche… Alors elle vient souvent à Dominos La Fontaine, une ASBL qui accueille les personnes en situation de précarité, pour l’amitié et la solidarité qui y règnent, et pour partager une soupe élaborée ensemble. Gisèle n’est pas du genre à se lamenter sur son sort. En filigrane, on entend qu’elle ne se considère pas comme la plus mal lotie…

L'angoisse de ne pas manger -
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Un bon plat africain! -
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La pauvreté, c’est aussi la faim

En 2014, plus de 130.000 personnes ont fait appel à l’une des 9 banques alimentaires qui fournissent 629 associations caritatives qui, à leur tour, sur le terrain, proposent des colis alimentaires et organisent des restaurants sociaux et épiceries sociales. On a parfois du mal à l’imaginer, mais il y a des personnes qui ont faim dans notre pays. Ceux-là s’endorment certains soirs sans savoir ce qu’ils mettront dans leur assiette le lendemain.

Pour Gisèle, c’est parfois le cas. Elle ne peut pas manger ce qu’elle souhaite et les extras sont rares. Un simple steak-frites serait déjà une fête, alors pensez, la pièce de gibier à laquelle elle rêve, ce serait rien moins qu’un festin!

La soupe, un remède contre la morosité

Rien de tel que se réunir autour d’une marmite de légumes pour chasser les idées noires. Gisèle et ses compagnons discutent, rigolent… D’un seul coup, faire à manger devient un acte social, une manière de se battre contre l’adversité. Il y des parfums qui se dégagent, des fumets qui flottent dans la grande cuisine. C’est l’occasion d’apprendre des techniques nouvelles et de faire connaître les siennes. Un partage de connaissances, en somme.

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