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Carine, 50 ans

Quand chaque sou compte

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Elle veut pouvoir gâter son fils, qu’elle ne voit que le week end. Mais pour Carine, c’est toujours très difficile. Elle bénéficie du revenu d’intégration, pas de quoi faire des folies une fois les charges fixes payées et un petit peu d’argent mis de côté pour pouvoir faire face à un imprévu.

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Carine fait donc ses courses avec un budget très serré. Elle fait sa liste pour ne pas céder aux achats impulsifs. Peu de viande, presque pas de poisson, qu’elle aime pourtant manger. Pas de produits de marques non plus. A ses yeux d’ailleurs, les “marques distributeurs” et les premiers prix sont tout aussi bons…

L'angoisse de ne pas manger -
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"Je calcule tout le temps, tout le temps, tout le temps..."
La jungle des prix

Pas facile pourtant de s’y retrouver parmi les différentes gammes proposées par un large éventail d’enseignes. La concurrence est rude entre les grandes surfaces, chacune tentant d’attirer le chaland sur un produit-phare ou une promotion ciblée. Chaque année, l’organisation de défense des consommateurs Test Achats publie son étude comparative sur les prix pratiqués dans les supermarchés. Pour Carine, le choix de l’enseigne est fonction des prix. A qualité égale, d’après elle, les hard discount ont ses faveurs.

La France moins chère

Mais si la différence de prix entre les enseignes belges les moins chère et les plus chères s’élève à 16% selon Test-Achats, que dire alors des différences avec la France ? Pour nombre d’habitants de la région, le passage de frontière s’avère des plus intéressants lorsqu’il s’agit de remplir son caddie. “Jusqu’à 200 euros d’économies par mois”, s’exclame Paola, interrogée par nos confrères de RTL.

Carine, elle, n’a pas vraiment le choix. Faute de véhicule, il se limite aux magasins les plus proches de chez elle.

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